Pelobates cultripes (Cuvier, 1829)
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2020) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
Le Pélobate cultripède présente une coloration de fond des parties supérieures jaunâtre à brunâtre, marquée par des taches brunes. Le ventre est uniformément beige. L'aspect général est très ramassé, la tête est plate au sommet, le museau est court est très arrondi. Les yeux sont gros et globuleux. La pupille est verticale et l'iris présente une couleur de fond dorée, argentée ou verdâtre, veinée de noir. Le tympan et les glande parotoïdes sont très discrètes. Les membres postérieurs sont courts et munies d'une palmure importante. Les mâles possèdent des sacs vocaux et les individus reproducteurs développent des callosités nuptiales.
Le Pélobate cultripède fréquente des habitats aux substrats meubles. Il occupe les littoraux sablonneux mais aussi les terrains compacts ou caillouteux des collines calcaires et des causses. Dans les terres, on l'observe dans les vastes étendues ouvertes pourvues d'une végétation basse tels que les pelouses, les garrigues et maquis ras et pâturées, les landes basses, certaines zones de cultures, les carrières etc. Les sites de reproduction sont très diversifiés mais généralement pourvues de berges en pentes douces, d'une végétation peu développée, d'une faible hauteur d'eau et d'une durée d'ennoiement relativement longue (33 semaines mini.).
La période d'activité du Pélobate cultripède s'étend de mars à juin et de fin août à novembre. En dehors de son activité, l'espèce reste enterré dans le sol jusqu’à plus de 40 cm de profondeur. La reproduction débute après de fortes pluies, généralement, de mi-février à mai et de septembre à novembre. La femelle pond de 1 000 à 3 000 œufs disposés en 5 à 10 rangs, dans un cordon long et épais, généralement fixé autour de supports émergés.
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