Acanthodactylus boskianus (Daudin, 1802)
LT : Longueur totale.
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
L'Acanthodactyle rugueux présente une coloration de fond terne (souvent similaire à son environnement) : beige, grise, grise brunâtre, brune ou orangée. Elle est marquée par des séries de lignes longitudinales grisâtres ou claires, généralement au nombre de 7 et qui sont plus évidentes chez les juvéniles que chez les adultes. Parfois, la ligne centrale apparaît fragmentée, mais d’autres fois, les lignes sont insignifiantes ou forment un motif différent. Les extrémités présentent généralement des taches irrégulières. La coloration ventrale est blanche. Les juvéniles et certains adultes présentent une queue rougeâtre. Des individus à coloration bleue ont exceptionnellement été observés chez certaines populations. Les écailles dorsales sont carénées et chevauchantes. Elles sont plus grosses et plus proéminentes vers la base de la queue. Les écailles des flancs sont granuleuses.
L'Acanthodactyle rugueux fréquente les régions arides et semi-arides, atteignant la côte. Il se rencontre principalement dans les secteurs plats aux sols sableux présentant des buissons épars et parfois une strate arborée lâche (obs. pers., 2024) tels que les dunes côtières et autres formations sableuses pas trop vastes avec peu de végétation, les regs, des lits d'oueds, les oasis et les steppes désertiques.
L'espèce est active toute l'année dans les zones les plus thermophiles de son aire de répartition, ailleurs il présente une période de dormance hivernale s'étendant
d'octobre à mars et durant laquelle, il est possible de trouver certains individus prenant le soleil. L'Acanthodactyle rugueux creuse des terriers, souvent à
plusieurs entrées, soit dans des terrains sableux mais compacts, soit sous les racines d'un arbuste. La période d'accouplement se situerait entre avril et juin et la ponte se compte de 2 à
7 œufs.
L’alimentation se compose principalement d'arthropodes, mais les arachnides et les juvéniles de Tropiocolotes sp. ont également été mentionnées.
Articles & ouvrages :
Sites web :