La Couleuvre de Forsskall présente une couleur de fond des parties supérieures blanchâtre à brunâtre. Trois morphes différents ont été mis en évidence : une forme rayée avec une couleur de fond généralement  beige ou jaunâtre marquée par une alternance de bandes longitudinales claires et brunes, avec : une bande dorsale encadrée par une ligne noire et coupée par une ligne vertébrale claire ; une bande latérale brune ; un ventre uniformément clair ;  un morphe unicolore, avec : en général une couleur de fond beige, jaunâtre, brune, brun orangé à rougeâtre, grisâtre, uniforme sur tout le dos ; un ventre souvent blanc, mais parfois avec une large bande sombre plus ou moins évidente ; enfin, une forme tachetée qui présente généralement une couleur de fond beige marquée par des ponctuations longitudinales. Tous présentent, une bande pré- et postoculaire sombre ainsi que des motifs variés sur sur les écailles céphaliques (supraoculaire, frontale, pariétale). Cette caractéristique est moins marquée voire parfois absente chez la forme unicolore.  Les 3 morphes ne se distinguent pas géographiquement. La Couleuvre de Forsskal présente une allure générale filiforme. Les yeux sont proportionnellement grands, la pupille est ronde et l'iris est jaune d'or orangé. Les mâles atteignent une plus grande longueur que les femelles.

La Couleuvre de Forsskal atteint 1 900 m d'altitudes dans le Haut-Atlas marocain. Ce n'est pas une espèce véritablement désertique dans la mesure où elle évite les conditions les plus arides, bien qu'elle occupe une grande variété d'habitats dans les régions semi-arides et arides tels que les regs, les secteurs sablonneux, les oasis et les steppes. Elle évite les grandes formations de dunaires sans végétation ni rochers. En dehors des zone semi-arides et arides, la Couleuvre de Forsskal fréquente une importante variété de biotopes méditerranéens mais aussi les zones anthropisées comme les ruines ou les zones de cultures.

Articles & ouvrages :

• Martines del Mármal G., Harris J., Geniez P., De Pous P., Salvi D. (2019). Amphibians and Reptiles of Morocco. Chimaira, 478 p.

Sites web :

• Wilms T., Wagner P., Els J., Al Johany A.M.H., Amr Z.S.S., Orlov N.L., Shafiei Bafti S., Baha El Din S., Mateo J.A., Geniez P., Böhme W., Hraoui-Bloquet S., Papenfuss T., Ananjeva N.B., Borkin L., Milto K., Golynsky E., Rustamov A, Nuridjanov D. & Munkhbayar K. (2021). Psammophis schokari. The IUCN Red List of Threatened Species. Site web : https://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2021-3.RLTS.T164704A1069614.en. - Le 24 février 2024
• Vigara R. L. (2013). Psammophis schokari (Forsskål, 1775). Dans : Martínez G., León R., Jiménez-Robles O., González De la Vega J. P., Gabari V., Rebollo B., Sánchez-Tójar A., Fernández-Cardenete J. R., Gállego, J. (Eds.). Moroccoherps. Anfibios y Reptiles de Marruecos y Sahara Occidental. Site web : www.moroccoherps.com/ficha/­Psammophis_schokari/ - Le 24 février 2024