Timon lepidus (Daudin, 1802)
LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue) ; LT : Longueur totale.
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
Le Lézard ocellé présente une robe parsemée d'écailles noires et jaunes agencées en forme d'ocelles chez la femelle et le jeune. Les flancs sont ornés de taches bleu céruléen, disposées sur deux ou trois rangées. Les individus éloignés de la zone méditerranéenne semblent généralement plus sombres. Les juvéniles arborent des ocelles blanches à jaunâtre, cerclées de noir et des ocelles latéraux plus diffus. L'iris est jaune d'or chez le jeune et rougeâtre chez l'adulte.
Le Lézard ocellé s’accommode de la plupart des paysages secs méditerranéens. On le retrouve jusqu'à 1550 mètres d'altitude, depuis l'étage thermo-méditerranéen aride jusqu'à l'étage supra-méditérranéen per-humide. L'espèce fréquente ainsi les steppes caillouteuses, les garrigues et maquis peu arborés, les escarpements rocheux littoraux, les vergers secs d'oliviers et d'amandiers, les crêtes ventées des montagnes, les gorges encaissées, les pelouses sèches, les landes et les dunes grises. Le Lézard ocellé est absent des zones de marais, des prairies humides et des forets denses. La présence de l'espèce est fortement liée à celle du Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) dont il occupe les terriers abandonnés.
La période d'activité du Lézard ocellé s'étend de mars à mi-novembre. Les accouplements se déroulent au printemps. Les pontes comptent de 5 à 24 œufs.
L'alimentation se compose principalement d’arthropodes, parfois de mollusques.
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