Testudo graeca (Linnaeus, 1758)
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
La Tortue grecque présente une dossière de forme ovale, hautement bombée, lui conférant un aspect volumineux. Les bords sont faiblement dentés. La dossière et le plastron sont généralement de ton jaunâtre, beige ou ocre, parsemés de taches brunes à noirâtre. Certains individus sont uniformes. Le dimorphisme sexuel
est peu marqué. La femelle présente des éperons plus courts que ceux des mâles. Le plastron est concave chez les mâles pour faciliter la copulation.
La Tortue grecque se distingue de la Tortue d'Hermann par la présence d'une seule plaque supracaudale (deux chez T. hermanni) l'absence d'une griffe cornée au bout de la queue et la présence d'un petit éperon sur chaque cuisse.
La Tortue grecque fréquente une large gamme d'habitats tels que les dunes côtières, les zones arbustives, les zones semi-arides où pousse des crassulacée ou des cactacées, les forêts ouvertes, les prairies, les collines et les pentes de montagne, mais toujours en présence d'une végétation arbustive.
La Tortue grecque est principalement active tout au long de la journée au printemps et en automne. Durant les mois les plus chauds, l'activité est réduite aux heures les plus fraiches de la journée (aube et couché du soleil). Dans les région les plus chaudes, la Tortue grecque effectue une période d'estivage. En hiver, l'activité est réduite aux heures les plus chaudes de la journée et en altitude, l'espèce entre en hibernation. La reproduction débute généralement au printemps. Les œufs (de 1 à 2 pontes par an ; de 1 à 7 œufs) sont déposés dans un trou d'environ 10 cm de profondeur. Les émergences ont lieu à l'automne. L'alimentation se compose principalement de végétaux et exceptionnellement d'invertébrés.
Articles & ouvrages :
Sites web :