Hyla meridionalis Böttger, 1874
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
Espèce protégée, inscrite à l’article 2 de l’arrêté ministériel du 8 janvier 2021, fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection.
La Rainette méridionale présente une coloration de fond des parties supérieures vert vif, parfois tirant vers le gris ou le brun, marquée par une bande sombre partant des narines, passant par l'œil et se poursuivant sur les flancs. Le ventre est uniformément blanc ou crème. L'aspect général est élancé, avec une tête large et un museau arrondi. Les yeux sont proéminents et globuleux. La pupille est horizontale et l'iris est doré ou verdâtre, souvent tacheté de noir. Le tympan est discret, mais visible juste derrière les yeux. Les membres postérieurs sont longs et munis de disques adhésifs à l'extrémité des doigts, facilitant l'escalade. Les mâles possèdent un sac vocal unique situé sous la gorge, utilisé pour émettre des appels de reproduction distinctifs. Les individus reproducteurs développent une peau plus rugueuse et des callosités nuptiales sur les doigts des membres antérieurs.
La Rainette méridionale habite principalement les zones humides telles que les étangs, les mares, les marais et les cours d'eau à végétation dense. Elle se trouve également dans les jardins, les parcs et les boisements humides. Cette espèce préfère les habitats avec une végétation dense qui offre des abris et des sites de ponte, notamment des roseaux, des joncs et d'autres plantes aquatiques. On la trouve généralement à basse altitude dans les régions méditerranéennes du sud de l'Europe, en Afrique du Nord et dans certaines parties de l'ouest de l'Asie. La Rainette méridionale est bien adaptée à la vie arboricole et peut souvent être vue perchée sur la végétation près de l'eau.
La période d'activité de la Rainette méridionale s'étend de mars à octobre. En dehors de cette période, l'espèce entre en hibernation dans des abris terrestres, souvent sous des pierres, des troncs ou dans la végétation dense. La reproduction débute avec l'arrivée des températures plus chaudes et des précipitations au printemps, généralement de fin mars à juin. La femelle pond de 200 à 400 œufs, disposés en petits amas flottants ou fixés à la végétation aquatique. Les œufs éclosent en quelques jours, et les têtards se métamorphosent en jeunes rainettes au bout de deux à trois mois.
Articles & ouvrages :
Sites web :