Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue) ; LT : Longueur totale.
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
Espèce protégée, inscrite à l’article 2 de l’arrêté ministériel du 8 janvier 2021, fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection.
Le Lézard des muraille est une espèce très polymorphe. Généralement, la couleur de fond est marron clair à gris, avec des marbrures brun foncé qui remontent sur le dos chez la plupart des individus. Les femelles sont plus ternes avec des marbrures moins marquées et délimitées sur le dos par une ligne claire irrégulière. Les deux sexes présentent souvent un ocelle clair ou bleu au dessus de l’insertion des pattes avant. Le ventre est généralement blanchâtre mais il peut aussi être jaune ou orangé chez le mâle. Les plaques ventrales marginales sont bleues. Le jeune présentent une coloration similaire à celle de la femelles.
Le Lézard des murailles peut atteindre 2500 m d'altitude. C'est une espèce ubiquiste et commensale de l'homme, qui fréquente tous les milieux ensoleillés et secs : murs de pierres sèches, rochers, lisières etc. ; ou humides, pourvu qu’il existe quelques supports plus secs. Ainsi, on peut parfois le rencontrer dans les marais ou en bordure des tourbières. En milieu forestier, il devient localisé aux sentiers dégagés et aux zones de clairières ou de coupes forestières.
Au sud de son aire de répartition, le Lézard des murailles est plus ou moins actif tout au long de l'année. La reproduction débute au mois d'avril. La femelle dépose entre deux et neuf œufs dans une anfractuosité, sous une pierre ou dans un terrier creusé à la faveur d'un substrat sablonneux.
Le Lézard des murailles consomme principalement des arthropodes.
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