Mammifères de Guadeloupe

La Guadeloupe accueille environ 43 espèces de mammifères dont 21 mammifères continentaux et 22 mammifères marins, tous statuts confondus. A l'exception des chiroptères, tous les mammifères continentaux de Guadeloupe ont été introduits volontairement ou accidentellement par l'homme.

Les petits des animaux marsupiaux naissent dans un état de développement rudimentaire, dit larve marsupiale (leur anatomie diffère grandement de l'état « adulte »). Immédiatement après la naissance, la larve migrent vers les mamelles de leur mère, éventuellement situées dans un marsupium ("reproduction ultra-nidicole"). La mamelle va ensuite se dilater dans la bouche, et les épithéliums de la larve et de sa mère vont fusionner jusqu'au stade juvénile du petit. Les marsupiaux sont représentés par des animaux d'une grande diversité comme les kangourous et les wallaby, le Diable de Tasmanie, le Koala etc. et les opossums. Ces derniers sont les seuls représentants sur le contient américain.

Le Pian à oreilles noires (Didelphis marsupialis) est un opossum originaire d'Amérique du sud, qui a été introduit en Guadeloupe au XVIII ^e siècle.

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Les rongeurs sont caractérisés par leur denture : une paire de grandes incisives à l'extrémité de chaque mâchoire, 2 à 5 dents masticatrices (prémolaires et molaires) en arrière de la bouche, séparées des incisives par un espace sans dents nommé diastème.  Les incisives à croissance continue, sont recouvertes d'un émail résistant de couleur jaune à orange brun sur la face externe.

Le Funambule (Funambulus pennantii) est un Écureuil dont l'aire de répartition initiale couvre le nord et le centre de l’Inde, le Bangladesh, le sud du Népal, une grande partie du Pakistan et l’extrême sud-est de l’Iran. L'espèce aurait été accidentellement introduite en Guadeloupe dans les années 1970 suite à la fuite d'individus captifs.  Son impact sur la faune et la flore locale sont inconnus à ce jour et une enquête de répartition est actuellement en cours. Pour en savoir davantage : Les écureuils en France (MNHN, 2012).

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Trois espèces de Muridae ont accidentellement été introduites en Guadeloupe : la Souris grise (Mus musculus), le Rat surmulot (Rattus norvegicus) et le Rat noir (Rattus rattus).

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L'ordre des Chiroptera regroupe, près de 1 400 espèces de chauves-souris, soit un cinquième des mammifères dans le monde. Il s'agit du groupe le plus important après celui des Rodontia (Rongeurs). Ce sont les seuls mammifères doués du vol actif (à distinguer du vol plané pratiqué par les écureuils volants, les phalangers et les galéopithèques). Les métacarpes et les phalanges du deuxième au cinquième doigt sont très allongés. Ils forment la structure de l'aile dont la surface portante de l'aile (ou patagium) est un repli de peau. Le tissu qui forme l'aile des chiroptères est l'un de ceux qui se régénère le plus rapidement dans tout le règne animal. Sa forte vascularisation permet la régulation thermique par contact avec l'air lors de l'activité. Le vol des chauves-souris serait encore plus efficient et sobre en consommation d'énergie que celui des oiseaux (moindre consommation d'oxygène) comparables en taille ou type de vol. Le pouce n'est pas compris dans le patagium et est pourvu d'une griffe. La membrane située entre le talon, l'extrémité de la queue et le bassin, que l'on nomme uropatagium, peut servir, lorsqu'elle est large, à attraper les insectes ou accueillir les petits pendant la mise bas. Comme chez les oiseaux, le sternum forme une crête (le bréchet) où s'insèrent de puissants muscles pectoraux. Les chiroptère communiquent en grande partie dans un spectre non accessible à l'oreille humaine (ultra-sons) participant aussi à l'écholocation ; Les sons émis sont propres à chaque espèce. En Guadeloupe, les Chiroptères constituent le seul ordre de mammifères continentaux indigène. Sur les 13 espèces connues dans la région, 10 sont endémiques des Antilles et 3 subendémiques de Guadeloupe, dont une strictement endémique à la Guadeloupe (Eptesicus guadeloupensis).  Dans ce contexte, l'archipel guadeloupéen porte une responsabilité particulière vis à vis de la protection de ce groupe taxonomique.

L'Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi), le Fer de lance commun (Artibeus jamaicensis), le Chiroderme de la Guadeloupe (Chiroderma improvisum), le Sturnire messager (Sturnira thomasi).

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Le Brachyphylle des Antilles (Brachyphylla cavernarum).

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Le Monophylle des Petites Antilles (Monophyllus plethodon).

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Le Molosse commun (Molossus molossus) et le Tadaride du Brésil (Tadarida brasiliensi).

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Le Natalide paillée ou Natalide isabelle (Natalus stramineus).

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Le Noctilion pêcheur (Noctilio leporinus).

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Le Ptéronote de Davy (Pteronotus davyi).

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Le Myotis ou Murin de la Dominique (Myotis dominicensis) et la Sérotine de la Guadeloupe (Eptesicus guadeloupensis).

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Ce taxon forme un infra-ordre de mammifères aquatiques (marins (eaux salées) et terrestres (eaux douces ou saumâtres)).

Odontocètes en français ou cétacés à dents, constituent l'un des deux sous-ordres des cétacés.

Cette famille rassemble les dauphins, les sténelles, les globicéphales et les orques.

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La sous-famille des Globicéphalinés rassemble 9 espèces dans le monde. Parmi elles 5 sont potentiellement observables en Guadeloupe : l'Orque (Ircinus orca),  le Dauphin de Risso (Grampus griseus), la Pseudorque ou Fausse orque (Pseudorca crassidens),  le globicéphale tropical (Globicephala macrorhynchus) et l'Orque pygmée ou Orque naine (Feresa attenuata).

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Les cachalots sont représentés par 3 espèces dans le monde : le Cachalot nain (Kogia simus), le Cachalot pygmée (Kogia breviceps) et le Grand  Cachalot (Physeter macrocephalus).  Ce dernier étant l'unique représentant de la famille des Physeteridae. Les 3 espèces sont potentiellement observables en Guadeloupe.

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Mysticètes en français ou cétacés à fanons, ou encore vraies baleines, forment un des 2 sous-ordres de cétacés.

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En Guadeloupe, cet ordre rassemble 5 espèces réparties en 5 familles.  Toutes sont introduites sauf une qui est erratiques : le Phoque à capuchon (Cystophora cristata).

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La Mangouste indienne (Herpestes auropunctatus) a été introduite en Guadeloupe en 1888 pour lutter contre les rats qui dévastaient les plantations de canne à sucre. Sur le long terme, cette introduction se révèle être inefficace et fortement dommageable pour la faune locale.

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